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Nous sommes bénis

von Mystal Olmyda 

Ces trois mots étaient sur les lèvres de tout les gens du quartier cet après-midi ; enfants et parents. Tous se sentaient remplis d’un bonheur inimaginable. Un bonheur qui fait du bien, un bonheur qui efface les douleurs de la veille pour se concentrer que sur l’euphorie du moment.

La situation du pays n’étant pas à son beau fixe, chacun essaie de survivre. Quoiqu’il s’avère etre comme chercher une aiguille dans une boite de foin. Nul ne sait où se donner la tete… Entre les grèves contre le fameux budget, les manifestations qui tournent mal,les ouragans qui nous frappent successivement, la population est déchirée. Déchirée par  autant de malheurs… Les petites marchandes ont marres de devoir rester cloitrer à la maison parce qu’elles ne peuvent prendre le risque de se faire jetter du lacrymogène en pleine face. Et celles qui tentent le coup parce que sinon elle et ses cinq enfants vont mourrir de faim, elles se retrouvent dans les prochains jours six pieds sous terre. On a meme pas le temps de se remettre de ces manifestations où l’on brule des pneux par douzaine, où l’on casse les voitures  et pille les magasins… qu’on annonce déjà IRMA à la radio. Et maintenant, c’est au tour de MARIA de finir d’arracher nos toles déjà abimées, d’emporter nos bétails dans le courant, et notre espoir dans les ravines. Partout, on entend les cris de douleur des mères désespérées, des pères dépassés par les évènements et les enfants attristés qui ne peuvent se rendre à l’ecole.

Et sur ce tableau sombre, apparait un rayon de soleil. Ce rayon marque la naissance d’un sourire; la lueur d’espoir . Ils étaient tous plein de joie, heureux de voir que quelqu’un pensait à eux dans leurs plus troubles moments. Les caisses de MannaPack pleuvaient sur eux et c’est avec le visage rayonnant qu’ils faisaient le transport jusqu’à l’école. Mais ce fut une stupéfaction  pour nous de voir la quantité de personne qui débarquaient pour venir prendre son packet. Il n’existe pas de mots pour décrire la joie que ces Tipanou provoquaient dans leurs coeurs. Partout on criait : Nous sommes bénis!!!! 

Et franchement, comparativement à la misère et la faim qui les rongaient, ces Tipanou constituent une bénédiction. ESMONO se saurait ne pas présenter une immense gratitude à l’endroit de Mr James. Il nous est impossible de réduire en quelques mots, l’exaltation qui tumulte nos coeurs en ayant la chance de gouter à nouveau son fameux Tipanou… ESMONO vous porte dans son coeur, Mr James.

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